Ile Paradis Bref

Retour Ile Paradis

Nos souvenirs

Après 3 semaines passées en Polynésie, sur les îles de la Société, nous vous proposons un condensé de nos aventures accompagné de quelques conseils et moments inoubliables.

Le trajet

Nous n’avons (question budget) visité que 4 îles de la société : nous aurions voulu en faire une cinquième, mais là c’est le mauvais temps qui ne l’a pas permis.

Nous sommes arrivés à Tahiti, 3 jours pour préparer le voyage. Puis 7 jours à Huahine, une île encore sauvage et authentique, 5 jours à Bora Bora, l’île à touristes, et enfin 4 jours à Moorea, l’île jardin, avant de faire de nouveau 3 jours à Tahiti pour visiter.

Impression générale

Il est clair que vous arrivez dans une destination d’îles et d’atolls qui vous dépayse forcément par la beauté des rivages, des fonds marins, des couleurs de l’eau (mieux vaut y aller pendant la période d’été en France pour éviter le mauvais temps que nous avons pu avoir). Toutefois, ce n’est pas l’image des îles paradisiaques auxquelles on peut s’attendre : vous ne trouverez pas facilement de plage de sable blanc. De plus la destination tourisme de luxe est, à notre goût, surfait. Les hôtels sont vides et certains même abandonnés laissant un paysage meurtri. L’arrière pays est hélas peu entretenu (les chiens errants, les détritus…). Il faut venir là pour la joie des sports nautiques et de la bronzette des hôtels de luxe (attention aux coups de soleil !!!). Il y a pourtant de beaux paysages de montagne qui gagnent à être visités, en tout cas sur les îles de la société que nous avons visitées... si seulement ils étaient davantage mis en valeur ! Du fait de la contrainte budgétaire (Air Tahiti ayant le monopole), nous n’avons vu qu’une partie des îles de la société. D’après nos discussions, les autres archipels plus éloignés apportent des paysages très différents. Les polynésiens sont globalement plutôt sympas mais ne se mélangent pas facilement avec les « Popas » (blanc qui vit en Polynésie). Mauvais point pour Bora Bora où nous avons fortement senti que nous étions des portes monnaies ambulants. Nous avons eu beaucoup de chance avec nos rencontres qui nous ont permis de profiter de la vie locale, ce que nous cherchions avant tout, et cela nous a enchanté.

Les meilleurs moments

Huahine :

Cette île est restée authentique. D’y passer plusieurs jours surtout en rencontrant des locaux permet de découvrir avec eux leur vie quotidienne sur des îles ravitaillées qu’occasionnellement alors il faut être débrouillard : la pêche vient au premier plan. Cette île nous a permis de nous reposer un peu et surtout de ne pas être au milieu d’une horde de touristes, c’est ce côté encore « sauvage » qui nous a plu.

 

Conseils : Pour venir sur l’île de Huahine, il n’y a guère que l’avion. En effet les seuls bateaux qui viennent pour le moment sont les cargos, pas facile d’y avoir une place. Lorsque nous sommes venus le King Tamatoa aurait du entrer en piste, ce ferry devrait desservir l’île de Huahine, de Raiatea, Tahaa et Bora Bora une fois par jour.

Nage avec les raies et les requins :

C'est l’excursion indispensable à faire à Bora Bora. Le lagon regorge de gros poissons que les tours vous proposent d’approcher de très près : c’est un moment unique pour toucher les raies, voir même se faire « grimper » dessus par une raie et pour approcher des requins pointes noires.

 

Conseils : Il existe plusieurs tours, qui doivent proposer quasiment la même chose. On peut prendre ou non la journée entière avec le pique nique. Il vaut mieux passer en direct avec le tour que de passer par les hôtels qui prennent leur commission.

Le lycée agricole, les maraes et le Belvédère de Moorea :

Nous avons beaucoup aimé l’île jardin de Moorea, et plus particulièrement la visite du lycée agricole où notre guide botaniste Jean-François nous a expliqué beaucoup de chose sur les plantes que l’on peut trouver ici. Nous avons ensuite marché dans la forêt de mappés pour aller voir les maraes, les anciennes constructions polynésiennes avant de monter pour s’offrir une magnifique vue sur les baies de Cook et d’Opunohu. Il nous manquait un peu de temps pour monter au col des 3 cocotiers, mais nous avons tout de même marché dans la forêt tropicale.

 

Conseils : Le lycée est accessible facilement et la promenade à pied est plus intéressante que la promenade en 4*4 organisée, car dans ce cas il n’est pas possible de prendre son temps et de s’arrêter comme on veut. Par contre pour la montée au col des 3 cocotiers et surtout les promenade dans la forêt tropicale, il vaut mieux avoir un guide, car il est très facile de s’y perdre… d’autant plus que les chemins ne sont pas balisés.

 

Les fonds marins :

Sur les différentes îles que nous avons faites, nous avons eu la possibilité de voir de nombreux fonds marins en snorkeling. Celui qui nous a le plus surpris, est le spot sur la plage de l’ancien Sofitel de Huahine : en partant directement de la plage, à des endroits où même les enfants ont pieds, on peut voir de belles patates de corail et pas mal de poissons. Nous aussi avons été enchantés (les adultes seulement) par une plongée à Moorea, au large de la plage de Teavaro, pendant presque 1 heure et demi nous nous sommes laissés portés par le courant et avons vu différentes sortes de corails, de coquillages et de poissons.

 

Conseils : Au sujet du Sofitel de Huahine, le site est accessible avec voiture de location, la route se termine sur l’ancien parking de l’hôtel : l’accès est fermée par une barrière, mais il est possible de se garer juste devant la barrière. La plage à quelques mètres est accessible. Il faut partir un peu à gauche des bungalows de l’hôtel : l’endroit n’est pas accueillant à priori mais il faut persister car les fonds en valent la peine. En ce qui concerne la plage de Teavaro de Moorea, une fois sur la plage de sable blanc pas très loin de l’aéroport, il faut partir à pied sur la gauche en remontant jusqu’aux premières maisons puis avancer un peu dans la mer et se lancer et en laissant porter par le courant en se frayant un chemin entre les coraux.

Nos meilleurs dodos

La pension Poetaina de Huahine avec sa piscine :

 

Grâce à la famille Goupil, nous avons eu le contact de cette pension. Nous avons passé une semaine sur place et nous n’avons pas vu le temps passé. Damiana et Jean-pierre se sont occupés de nous comme si nous étions de la famille. Et les enfants ont pu profité un maximum de la grande piscine de la maison.

 

La maison de Moorea : Jean-François et Annick, avec qui nous avions échangé quelques mails avant d’arriver en Polynésie, nous ont accueillis chez eux à bras ouvert. Après presque 3 mois loin la maison, c’était agréable de retrouver une vraie maison où on s’est tous senti comme chez nous.

La maison de Titaina et Steve à Bora Bora : Grâce à la rencontre des propriétaires de la pension Poetaina de Huahine, nous avons été hébergé par de vrais polynésiens dans une vraie maison locale (ouverte aux 4 vents) toute simple mais mignonette. Cela nous a permis de vivre des moments plus authentiques que si nous avions été dans un hôtel classique de Bora-bora.

Les souvenirs culinaires
 Meilleurs repas

Florent : le poisson cuit : le perroquet et le mahi mahi.

Natacha : le thon sous toutes ses formes : au lait de coco, en tartare, en carpaccio ou en sashimi

Malo : les tartines d’hibiscus, et aussi le sirop d’hibiscus

Eole : les frites de Uru (le fruit de l’arbre à pin)

Nous avons aimé aussi :

Les fruits  : ananas, pamplemousse, papaye, fruit de la passion et banane à la noix de coco

 

En ce qui concerne la Spécialité que nous n'avons pas aimée :

La chair de coquillage cru et les saucisses à l’ail au petit déjeuner !

Nos galères

 -          La palme revient au mauvais temps : nous n’étions pas encore arrivés sur la Polynésie que la nature se rebellait déjà avec un cyclone, 15 jours avant notre arrivée. Puis nous avons eu une alerte Tsunami, 1 semaine après notre arrivée et enfin il a fait tellement mauvais temps et surtout tellement de pluie, qu’il y a eu beaucoup d’inondation sur Tahiti et Moorea et que nos visites de Bora Bora ont du être annulées ainsi que la virée sur l’île de Maupiti.

-          La lutte contre le troc : à Bora Bora nous avons dû lutter pour ne pas accepter de troquer nos affaires (i-phone, PC, bodyboard) contre des perles… ça à rendu notre séjour, sur cette île, un peu stressant.

-          Les bobos : qui ne cicatrisent pas, vu l’humidité. Ça peut se transformer en panaris ou les staphylocoques peuvent se développer… Natacha a eu une éraflure au bord de l’ongle qui s’est infecté et Eole a gratté un bouton de moustique qui est devenu une grosse plaie rouge et toute gonflée

-          Les piqûres : de moustiques et de nonos ont valu à Malo de gonfler de l’œil suite à 3 piqûres simultanées la nuit sur la paupière.

 

Nos meilleurs moments de partage

-         Les spectacles : nous avons vu 2 spectacles différents, un polynésien et l’autre plus spécifiquement marquisien. A chaque fois c’est l’occasion de rire en essayant de danser aussi bien que les danseurs eux même.      

-         Le survol des îles en avion : nous avons pris 3 vols « intérieurs » de Tahiti à Huahine, de Huahine à Bora Bora et enfin de Bora Bora à Tahiti : l’occasion de survoler différentes îles : un spectacle magique (même si le temps n’étant pas toujours super beau) que nous avons partagé tous les 4 en nous penchant pour mieux voir à travers le hublot.

-         Le trou du souffleur : la mer (déchaînée c’est mieux) s’engouffre dans un lavatube (un canal de lave) et expulse l’air comme un geyser, tout ça dans un grand fracas de vagues. Les enfants accompagnés de Kathleen et de Ryan ont applaudit chaudement ce spectacle.

-         Le jardin de corail du Sofitel : lorsque nous sommes arrivés sur la plage délabrée de l’ancien Sofitel de Huahine, il n’y avait pas une seule voiture, uniquement un chien errant, nous avons voulu faire demi-tour heureusement plusieurs sources nous avaient parlé des fonds marins, alors nous avons insisté et à quelques mètres du bord, très accessible aux enfants, nous avons effectivement découvert de nombreux poissons

-         L’hôtel sur pilotis à Bora Bora : l’hôtel de rêve avec plage de sable blanc, lagon, pilotis grand luxe et petit déj les pieds dans l’eau nous a enchanté, les enfants ont passé la journée dans la piscine et nous avons profité de la terrasse sur pilotis pour l’apéro. Un hôtel comme ça, on n’en fera plus d’autre lors de notre tour du monde alors on en a bien profité.

Nos meilleures rencontres

Beaucoup de bonnes rencontres :

-          Aline, Jean-Pierre, Kathleen et Ryan Goupil : grâce à Virginie (intérimaire chez Airbus en même temps que Natacha) et Damien, nous avons eu les coordonnées de cette famille arrivée en Polynésie depuis quelques mois seulement. Nous avons échangé des mails et ils nous ont permis de trouver un logement pas cher sur Tahiti. Ils nous ont surtout reçu dans leur maison, nous ont rendu beaucoup de service et nous avons passé de super moment avec eux. En plus leurs enfants avaient quasi le même âge que Malo et Eole et tous ont très bien joué ensemble

-          Jean-François et Annick sur Moorea : grâce à Gabriel (également intérimaire chez Airbus en même temps que Natacha), nous avons eu l’adresse email de ce couple, vivant en Polynésie depuis de nombreuses années. Nous les avons rencontrés sur le quai du Ferry de Moorea et ils nous offert le gîte et le couvert, nous ont guidé et véhiculé sur Moorea. Nous avons passé avec eux 4 jours comme en famille !

-          Jean Pierre, Damiana sur Huahine : grâce à la famille Goupil, nous avons réservé dans la pension Poetaina et les propriétaires nous ont accueillis à bras ouvert et nous avons eu avec eux des bons moments de partage et d’échange. Nous avons particpé à une soirée entourés de Polynésiens et nous avons même vécu une alerte Tsunami !

-          Une famille de Huahine rencontrée au hasard : nous avons été surpris un jour par une grosse averse tropicale. Nous avons du nous abriter sous un arbre et cette famille nous a ouvert sa maison, nous offrant serviettes, chaises, goûter pour les enfants et bavardage.

La rubrique conseils et aides

- Côté Information, vous ne trouvez que difficilement les informations que vous cherchez. Aucun service d’informations ni de syndicat d’initiative. Il faut s’accrocher pour trouver certains sites mentionnés par les guides car ils sont très mal (voir pas du tout) signalés. Les contenus des excursions sont aussi très mal expliqués.  Nous avons eu beaucoup de chance de rencontrer des gens connaissants bien les lieux ce qui nous a permis de découvrir un maximum de choses dans un minimum de temps et d’argent.

- Côté hébergement, il ne faut pas oublier que vous êtes en Polynésie !!! Les hotels sont très chers et d’autant plus sur les destinations de luxe comme Bora Bora. Il reste les pensions de famille qui sont moins chères mais dont le prix reste tout de même élevés. Elles ont l’avantage de proposer une cuisine pour pouvoir se faire à manger. Il n’existe que peu de campings (pas propice à la saison à laquelle nous sommes arrivés).

- Côté budget, la vie est plutôt chère en Polynésie sauf peut être au Carrefour de Papeete (l’unique). Il faut savoir qu’à part les produits locaux, tout est importé à Papeete et dispatché par bateau sur l’ensemble des îles. Il est toutefois possible de trouver du poisson pas cher en s’adressant directement aux pêcheurs, et des fruits sur les bords de route ou gratuit directement dans la nature (attention à ne pas prendre sur le terrain de quelqu’un !). Les produits néo-zélandais sont à des prix raisonnables et la viande rouge est donc moins chère qu’en métropole. De manière générale, tout est fait pour que le touriste dépense un max. Il est préférable d’avoir des contacts locaux pour s’en sortir. Pour nous, grâce aux connaissances de connaissances et à la gentillesse des gens qui nous ont aidé, nous avons réussi à tenir note budget initialement prévu en se payant même 1 nuit dans un hôtel de luxe de Bora Bora.

- Et les bébêtes, beaucoup de moustiques et de nonos (des petites mouches qui piquent bien, un peu comme en Nouvelle Zélande) spécialement à Bora-bora et puis aussi des spécimens dangereux voir mortels surtout dans l’eau (on s’est donc équipé de chaussures en plastique pour aller dans l’eau) : des poissons pierres cachés dans le sable, du corail de feux, et aussi des cents pieds, des espèces de mille pattes qui piquent comme des frelons (alors là on marche pas nu pied dans l’herbe !!).

Prix et Reference

 

Le cours de la devise est d’environ 1000 francs pacifiques CFP = 8,5 euro.

Attention : les retraits en DAB sont limités à 100000 CFP par carte et par semaine pour les cartes premiers et gold mais que de 30000 CFP pour les autres cartes. De plus la carte bleue n’est pas acceptée partout (voire même très peu).

 

Quelques prix de référence :

      -          Prix d’une bouteille d’eau de source : 150 CFP le litre.

-          Prix d’une bière : 290 CFP la bière Hinano avec bouteille consignée (uniquement sur les 0,5l)

-          Prix d’un litre de lait : environ 300 CFP le pack.

-          Prix d’une glace : 150 à 250 CFP pour une boule.

-          En ce qui concerne le Mac Do : 690 CFP pour le menu enfant sans dessert.

-          Prix d’un lavomatique : nous n’avons pas fait de machine payante (Annick et Jean-François nous ayant prêté leur machine), mais il fallait compter 2000 CFP

-          Prix de l’essence : nous n’avons pas eu à dépenser beaucoup étant donné que les îles sont petites et qu’on en fait vite le tour. Environ 137 CFP le litre

-     Prix d’une connexion internet : 660 CFP de l’heure, il existe des cartes mana spot pour 3900 CFP les 10h, mais attention les connexions ne se trouvent pas si facilement que ça !